La peur de la mort

Ysie ramassa la photo en noir et blanc qui se trouvait, comme la Neko, au milieu de la colline sanglante. L'usagi l'avait remarqué depuis longtemps car le vent la faisait voler.

La vieille photo était couverte de traces de sang. Elle avait été prise dans un bus d'élèves du monde moderne. Il y avait une fille japonaise qui tirait la langue et un garçon s'appuyait sur ses épaules. Le sang couvrait le visage de celui-ci.

Ysie essuya le tirage du mieux qu'elle peut. Elle se demandait qu'était-il bien arrivé à ces adolescents. Etaient-ils morts, et si oui, étaient car ils s'étaient aventurés ici ?

Ysie entendit subitement un murmure derrière elle.

Gwenolendil était retournée sur la colline sanglante. Elle n'était pas d'humeur à croiser à quelqu'un et voulait se retrouver seul. Bien que cela paraissait surprenant, la vampire éprouvait de la lassitude à passer son temps à chasser. Elle était repu et préférai passer son après-midi nuageux à marcher ici. Elle pouvait se souvenir de l'époque bénite où elle n'était qu'un démon et où elle n'avait pas cette humanité en elle. De fois elle regrettait d'être devenu une vampire. Elle soupira en regardant le sol. Elle ne pouvait rien y changer alors autant ne pas s'accabler sur son sort. Elle sentit à ce moment là une odeur familière. Elle releva la tête et aperçut une silhouette. Elle prit son envol silencieusement avant d'atterrir derrière la personne. Elle avança d'une démarche souple et silencieuse. Elle murmura.

- Que fais-tu ici ?

Ysie se retourna en sursaut. Ces murmures la firent lâcher la photo. Elle eu un peit hurlement de frayeur à la vue de la fille devant elle.

L'usagi sortit son fouet par réflexe et fendit l'air avec. Le métal fouetta le visage du démon.

Mais la Neko se rendit compte ensuite que ce démon-là n'avait pas été désagréables envers elle. Elle rangea son fouet en un mouvement, récupéra la photo en vol, et mit l'une de ses maisn devant sa bouche, les yeux exorbités, confuse
Je... la Neko-chan s'approcha. Je suis terriblement confuse !

D'un coup, elle eu un remous dans le ventre, en sentant l'odeur du sang couler. Elle supplia du regard la fille de cacher le sang et d'arrêter la plaie de saigner, avant ...

Gwenolendil fut surprise quand le fouet lui lacéra le visage. Elle recula en grognant. Elle aurait mieux fait de tuer cette Neko, plutôt que de s'intéresser à elle ! Elle fut soulagée quand elle s'aperçut que l'usagi l'avait frappé juste parce que le démon lui avait fait peur. La Neko lui jeta un regard suppliant et la vampire soupira.

* Les jeunes de nos jours, ils sont retournés pour un rien ! *

Elle se concentra et sa plaie se referma en lui tirant une grimace de douleur. Elle préférait ne pas avoir recours à cette méthode, mais sinon, elle sentait qu'elle allait avoir des problèmes avec l'usagi. Elle sortit un morceau de tissu et s'essuya le visage. A la vue de la tache de sang sur le tissu, elle s'aperçut que la Neko ne l'avait pas louper. Elle lui lança un regard soupçonneux puis rangea son mouchoir.

- Pas grave, j'ai l'habitude. Tu manie bien le fouet, dis donc. Mais tu n'as pas répondu à ma question : que fais tu ici ?

Merci dit la Neko devant ce compliment qu'elle appréciait toujours avec joie, car elle aimait beaucoup cette arme.

Elle se sentit un peu menacée lorsque la vampire répéta sa question, comme si elle s'obstinait à vérifier les passages.

Ce que je fais ici, tu ne devrais pas t'en soucier marmonna l'usagi. Mais puisque je ne fais rien de spécial, je vais te le dire : je suivais le lapinout d'Alice au pays des merveilles, et il m'a emmener ici rigola Ysie sans grande méchanceté.

Car la méfiance était de mise lorsqu'elle était confrontée aux vampires et aux démons. Ceux-ci aimaient déjà assez peu les Neko-chan donc ...

A sa grande surprise, la plaisanterie de l'usagi tira un sourire à Gwenolendil. Elle ne s’énerva pas et rajouter une boutade sur un ton léger.

- Mmm c’est bon les lapins à manger.

Elle regarda la Neko en souriant. Elle ne connaissait pas l’histoire d’Alice au pays de merveilles, mais cela ne l’intéressait pas vraiment. L’usagi était méfiante, cela se voyait facilement.

- Sinon, comment t’appelles tu ?